lundi 11 juillet 2011

Récit de mon accouchement #Tome 4# The end

12 juin 2011

Je viens de donner la vie. 

Un moment magique, inoubliable, chargé d'émotions toutes plus intenses les unes que les autres.
Je me souviens parfaitement de cette sensation qui m'envahie au moment où j'ai attrapé ma fille et l'ai posé contre moi. Son corps chaud, contre le mien et son regard si captivant, déjà.
Nous savourons cet instant avec Mr Jules. 
Des larmes perlent sur nos joues.. nous sommes submergés par une vague d'émotions immense.
Mon bébé ne tarde pas à se faire entendre, et elle s'en va dans les bras de son papa pour les premiers soins.

Le regard du gynécologue change soudainement, et se montre inquiétant. Je sens bien que quelque chose ne tourne pas rond mais personne ne daigne me parler.
Je demande alors à la sage femme; si gentille durant mon accouchement, ce qu'il se passe.
Elle m'explique que le placenta ne s'expulse pas et que ça se présente mal. Cela dit, elle se montre rassurante et me disant qu'ils vont appeler l'anesthésiste et que je ne sentirais rien (Tu parles!! Si j'avais su..).



Les minutes passent et.... rien... pas de placenta... ni d'anesthésiste.
Le gynécologue commence alors à me labourer le ventre. Je crois qu'il n'y a pas d'autre expression possible. En fait, c'est comme si un 33 tonnes était en train de me passer sur le corps.

Il appuie avec ses mains sur mon ventre, si fort, que les larmes de joies des instants précedent se transforment en des larmes de douleur.
Il demande à la sage femme de l'aider dans sa manoeuvre et les voilà maintenant deux à m'appuyer sur le ventre de toutes leurs forces. J'ai alors le sentiment de n'être que du bétail à leurs yeux.

C'était son compter ce qui allait suivre.

Le placenta reste toujours accroché et le gynécologue m'apprend que l'anesthésiste ne viendra pas. Il est pris sur une césarienne et ne peut être disponible pour ma petite personne.
Il faut alors faire vite, car plus le temps passe et plus cela s'avère délicat et dangereux. 

Je vais alors vivre, les pires moments de ma vie.

Les gans du gynécologue, généralement d'une couleur jaunâtre, deviennent rouges sang. J'arrive à percevoir à travers ses lunettes, le reflet de mon entre jambe complément souillé, et les larmes ne cessent de ruisseler. Je ne pleure plus, j'hurle.
Je demande qu'on arrête, qu'on ne me fasse plus mal.... mais en vain, il est en train de décoller le placenta avec sa main à l'intérieur de moi.

Inutilile de vous dire, que j'ai l'impression de mourrir. Je demande juste entre deux sanglots que l'on prévienne mon homme. Je sais que celui-ci m'entend et je ne veux pas qu'il s'inquiète.
"La manouevre" dure encore et encore... jusqu'à ce que tout soit fini.

Mais là encore, c'était crier victoire trop vite.

Me voilà prise d'affreux vomissements dûs aux anti-inflammatoires que l'on m'a administré. Mon ventre vide de tout, se manifeste alors encore. Je vomis sans cesse et n'ai pas l'autorisation de boire, ce qui m'énerve davantage.
Je reste couchée.

Mon homme, revient avec notre fille. La sage femme me demande de la prendre dans les bras lorsque je suis prise de violentes convulsions. Mon corps m'échappe, ne m'appartient plus. Je ne suis plus maître de mes mouvements. On nous explique, que c'est un choc post-traumatique et qu'il faut attendre.

Mr Jules s'occupe alors de notre ange. Je les regarde et essaie de mon mieux de me calmer.
Les secondes, minutes défilent... j'ai l'impression qu'il se passe une éternité avant que tout redevienne normal.
J'ai accouché à 10h39, il est plus de 13h30 et je n'ai toujours mon bébé tout contre moi.
Je lutte... je me fais rage et ferme les yeux pour essayer de me contrôler du mieux que je peux. Puis, sans m'en rendre compte... je me calme... la fatigue s'empare de moi. 
Mon homme, ma moitié, ma vie... me pose délicatement notre enfant sur moi et m'enserre de ses bras si protecteurs.

Les larmes coulent à nouveau mais la douleur fait place au bonheur.

jeudi 7 juillet 2011

Un tendre moment de complicité : Ou comment masser son bébé?

L'occasion m'a été donnée par Bébé au Naturel de tester une huile de massage de la marque MELVITA.
Il s'agit de:

L'huile de massage relaxante pour bébé


Réalisée à l'aide d'huiles bio ultra-douces, elle prévient le déssechement cutané et laisse la peau de bébé douce et agréablement parfumée. Elle est garantie sans allergènes, sans huiles essentielles et sans alcool.
Mon avis : Un produit de qualité que je recommande à toutes celles qui ne connaissent pas encore la marque. L'huile s'applique bien et sent particulièrement bon. Un vrai délice. En plus, elle permet un tendre échange avec bébé, relaxant et apaisant, alors pourquoi s'en priver? 

Et, pour me servir au mieux de cette huile et pratiquer les bons gestes avec ma puce, j'ai eu la chance d'avoir LE LIVRE de référence en matière de massage :

"Massages pour bébé" des auteurs VOORMAN Christina et du Dr DANDEKAR Govin; aux éditions VIGOT.
Cet ouvrage comprend :

*Une méthode adaptée des préceptes ayurvédiques.
*Des explications claires, détaillées et illustrées. Il est ainsi possible de cibler les massages adaptés à l'âge du bébé et d'en connaître les bienfaits.
*Des explications pour préparer soi-même des huiles et pommades 100%naturelles.
*Des explications pour découvrir comment stimuler l'éveil de bébé.
*Des conseils pour prévenir et soigner les affections courantes.
*Un programme de récupération pour les jeunes mamans.

Grâce à ce livre, on apprend aisément les gestes de base pour pouvoir profiter de chaque instant avec bébé.

Mon avis : J'ai dévoré ce livre rempli d'astuces et de conseils plus précieux les uns que les autres. Voir ma fille détendue et apaisée après un massage est d'un pur bonheur. Et en bonus: le programme dédié aux jeunes mamans... Une bonne raison d'entretenir le contact avec le papa et un doux moment d'intimité.

Alors, envie d'un massage?


mercredi 6 juillet 2011

C'est le pied! #Concours Inside#

Aujourd’hui, je vous présente: 


Une jeune maman passionnée de 22 ans, pleine de vie et de créativité. Elle a un kiwi de 18 mois et s'apprête à donner la vie à un abricot d'ici moins de deux mois. Nourrice à plein temps, elle est wedding planner le week end (comprenez organisatrice de mariage).


Mais Zozo45, c'est pas que ça! 

C'est aussi des petits accessoires en tricots créés mains tous aussi mignons les uns que les autres; tous réalisés avec des matériaux de qualité (laine spéciale layette...). 




Vous aussi vous les aimez ces petits chaussons?
Et bien, comme on est super sympa Zozo45 et moi, on vous propose d'en gagner une paire. 
Le coloris reste à votre choix, taille à choisir parmi 3-6 ou 9 mois.
Comment les gagner? C’est très simple :

1/Vous me laissez un commentaire en me disant combien ça vous ferait plaisir de gagner ces chaussons et en mentionnant la taille et le coloris désirés.

2/Si vous voulez une chance supplémentaire de gagner au tirage au sort, vous relayez l'info sur votre blog ou votre facebook. (N'oubliez pas de me donner le lien).

Vous avez jusqu’au 12 Juillet minuit pour participer. 







mardi 5 juillet 2011

Une naissance en fête #Concours inside#

Ma fille, Ambre, est née le 12 juin 2011.

A cette occasion, j'ai eu envie de remercier toutes celles qui me suivent, qui m'ont suivie ou qui sont de passage.

Un merci tout particulier pour vos massages/témoignages de sympathie..

et surtout,

Merci de m'avoir suivie durant ma grossesse et encore maintenant malgré mon manque de présence ces derniers temps.

Maman, sensible à tout ce qui est bon pour ma chouquette et respectueux de l'environnement, j'ai découvert il y a quelques temps, le site internet: Bambinou.com

logo


Chez Bambinou.com ont privilégie le développement durable, le commerce équitable et l'écologie.

Je vous propose donc aujourd'hui de gagner un bon d'achat de 10 euros sans minimum d'achat sur l'eboutique 100 % éco-responsable Bambinou.com parmi une grande sélection de produits.

Pour participer?

Il vous suffit de me laisser un commentaire sur cette page.
Je vous invite à aller faire un tour sur la page Facebook de Bambinou.com: par-ici

Vous avez jusqu'au lundi 11 juillet 2011, minuit, pour tenter votre chance.
Bonne chance à toutes et un grand merci à Thierry


vendredi 1 juillet 2011

Récit de mon accouchement #Tome 3#



Dimanche 12 juin 2011





03h38:
Je suis dans mon lit depuis environ deux heures et je dors d'un sommeil profond lorsqu'une mini douleur inhabituelle au ventre me sort du lit. J'ai alors l'impression que je suis en train de me faire pipi dessus. (Super glamour le début de mon récit) ... 
Je pense tout de suite à la perte des eaux mais finalement je n'y crois pas. Je me convains que ma vessie étant réduite à un noyeau de cerise, je dois rêver que je suis en train de faire pipi mais rien de plus..
Je retourne me coucher.

03h43:
Je bondis du lit!! 
J'ai le cul mouillé mais c'est pas l'inondation non plus. Je descends en quatrième vitesse au 1er étage et reste bloqué un bon quart d'heure au wc. En fait, je dois avouer que je suis bien dans mes toilettes. J'ai comme constamment envie de faire pipi, alors autant vous dire que j'y reste clouée un bon moment. 
Puis, tant qu'à être réveillée, j'en profite pour me faire couler un bain. De toute façon c'est quitte ou double: soit bébé va arriver, soit je vais être soulagée et je vais pouvoir retourner finir ma nuit.

04h00:
Me voilà telle une baleine dans mon bain bien chaud. De suite, une sensation de bien être s'empare de moi. Je saisis alors mon I PHO** et lance l'application dernièrement téléchargée sur le calcul des contractions sans trop y croire. 
Oui mais.....
Je ne rêve pas!
J'ai des contractions toutes les 5 minutes et je commence à vraiment les sentir!
Je reste dans mon bain un maximum, je ne veux pas réveiller mon homme tout de suite (en train de cuver dans son sommeil).
Je décide de sortir du bain vers 04h30 car c'est LE moment. Je pars donc terminer ma valise et m'habiller. C'est un vrai parcours du combattant qui commence car les contractions se font de plus en plus douloureuses et j'arrive à peine à tenir debout.

05h00:
Je réveille mon "Jules" non sans mal. Il me régarde sans comprendre. De mon côté, je repars à mes occupations. Je me rends alors vite compte que Mr Jules n'est pas décidé à coopérer et qu'il est retourné en tête à tête avec Morphée.. Arffff je vous jure! (Y'a des claques qui se perdent!!).
Je retourne dans notre chambre, et là je le secoue ... Je lui dis alors presque en criant que c'est LE moment, que ce n'est pas une blague et qu'il faut qu'il se bouge les fesses...

06h00:
Nous voilà fin prêts pour partir à la maternité. Jules s'occupe des derniers détails et charge la voiture.
J'ai un mal fou à descendre les escaliers, je ne suis bien qu'affalée sur mon canap' à me tordre en deux quand cela s'impose.
Les contractions sont alors hyper rapprochées.. Au moins, une toutes les 3 minutes.

06h30:
Arrivée à la maternité. Mr Jules m'installe dans un fauteuil roulant...je ne me sens pas capable de marcher. Une vraie handicapée la Dorice....
Une sage femme nous prend en charge, regarde mon dossier et installe le monito. 
Je suis dilatée à 2 et elle m'annonce qu'à partir de 3, j'ai le droit à la péridurale, si je le souhaite. Le pied, en somme puisque je me dis que je ne vais pratiquement pas souffrir.
Je décide de reprendre un bain pour me détendre un maximum. 

"Jules" m'y accompagne et c'est un grand soulagement de l'avoir après de moi. Il me fait couler mon bain et s'occupe de moi malgré ses paupières qui luttent pour ne pas se fermer.


08h30:
Là j'ai VRAIMENT mal... Ca devient de plus en plus dur de résister et de vaincre ses contractions qui n'en finissent pas de me retourner le bide! Je ressens de plus en plus le besoin de pousser et de basculer mon bassin vers l'avant.. Bizarre cette sensation.

09h00:
Une nouvelle sage femme fait son apparition. Et oui, si personne n'est venue avant c'est à cause de la relève!! 
Je sors du bain non sans mal et elle m'osculte. Je suis dilatée à 7!!!!! Faut dire, que je ne fais pas les choses à moitié. Elle me propose alors la péridurale qui rappelons-le est possible à partir d'une dilation à 3.... 



J'accepte et me voilà en salle d'accouchement.





L'anesthésiste arrive, mon homme est invité à sortir durant la pose de la péri. Je demande à la sage femme de rester avec moi car je me flippe un peu sur ce coup là. L'anesthésiste n'est pas des plus rassurant. Il me demande de bomber le dos, de rentrer ma tête dans le cou, de ne pas bouger, de lui parler si ça va pas, de l'informer d'une nouvelle contraction et blablabla..

09h15:
Péridurale posée...








Elle fait son effet. L'anesthésiste m'a mis un sacré choute et me précise que j'ai une petite pompe à ma disposition si j'en ressens le besoin.
Mon homme refait son apparition. Je suis alors en super forme. Plus aucune douleur... c'est le top du top. On en profite pour faire des photos toutes plus drôles les unes que les autres. Ceci en souvenir et pour que notre fille voit combien on était super heureux à quelques minutes de son arrivée.

10h15:
La sage femme vérifie que tout va bien via le monito. Elle me demande si je vais bien et si j'ai envie de pousser. Elle préfère attendre le gynécologue qui est déjà sur place.
Le temps passe et pas de gynéco à l'horizon... on prend donc la décision d'y aller!
Elle m'explique d'une voix douce et encourageante ce qu'il faut que je fasse pour que tout se passe au mieux et au plus vite.
Me voilà en train de pousser sur ses recommandations. Des cheveux apparaissent... tout se passe à merveille. Elle me demande de pousser différement, de ne pas retenir l'air etc... et j'y vais telle une lionne suivi des encouragements de mon homme. Il n'y a pas de mots pour décrire l'état de trense dans lequel je rentre. Je ne souffre pas particulièrement mais je pousse du mieux que possible et l'exercice se révèle pas si simple que ça!

10h39:
Sur les dernières instructions de la sage femme, une dernière poussée et voilà que j'attrape mon bébé, mon ange, ma vie....
Je la pose délicatement sur moi et je sens alors son petit corps tout chaud sur le mien.
Jules et moi, nous nous regardons et des larmes s'écoulent en silence sur nos joues.
C'est le plus beau jour de notre vie.
Un moment unique, magique.

On demande alors à Mr, s'il souhaite couper le cordon. Chose qu'il accepte bien volontier. 
Puis, quelques minutes plus tard, il s'en va avec notre petite chouquette pour les premiers soins.

11h00:
Le placenta ne s'expulse pas... Je vais alors vivre le moment le plus horrible de ma vie en terme de souffrance. 

Je vous raconte ça bientôt, chouquette se réveille!